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SEMAINE SPECIALE CDL - Témoignages de supporters (2ème partie)

A l'occasion de la semaine spéciale « 15 ans de souvenirs » pour la Coupe de la Ligue, nous vous avons proposé, sur les réseaux sociaux, de partager vos témoignages sur cette journée très particulière qu'a été le 22 avril 2006.

Voici donc vos témoignages ! Un article, publié hier, est disponible sur le site avec la première partie des témoignages.


Régis : @RegisWuller

En avril 2006, j’avais momentanément quitté ma Lorraine et j’habitais dans l’Ouest. J’avais trouvé 3 places pour la finale en tribune latérale, et je devais aller voir le match avec un de mes copains de promo qui habite en Ile de France. Ce jour-là est un jour chargé pour lui aussi, car avant de filer au stade il devait récupérer sa femme à l’aéroport, elle quittait sa ville d’origine pour s’installer chez lui. Je n’ai donc pas fait la route entre Nancy et le SdF, mes amis qui l’ont faite ce jour-là en gardent le souvenir d’une route ou chaque aire était rouge et blanche. J’ai en revanche été frappé par le nombre de supporters Nancéiens et l’atmosphère bon enfant des abords du stade. C’était la fête ! Pendant le match, on a bien vu que les Niçois étaient plus habitués que nous, après l’égalisation, on n’entendait plus trop les Nancéiens, jusqu’au but de Kim. A partir de ce moment-là, on ne voyait plus que des drapeaux blancs et rouges. Mes amis devaient prendre le RER et je suis resté un peu seul dans la tribune pour assister à la remise de la coupe. Pas vraiment seul, avec 40 000 autres supporters ! En sortant, j’ai rejoint mon frère qui avait vu le match depuis une loge, et nous avons pris une dernière bière sur le parvis. Les camelots étaient en train de remballer les futs, alors il est allé en voir un et a essayé de négocier en disant « on veut bien 2 bières, mais il ne nous reste que 5€, ça ira ? ». Le camelot a accepté, mon frère a sorti son portefeuille, il y avait un billet de 20 qui dépassait… Mais le camelot n’est pas revenu sur sa négociation, il fallait bien fêter la victoire ! Je précise pour conclure cette histoire : la femme de mon ami, elle est originaire… De Nice !


Victor : @VictorSim11

J'avais 8 ans. Je me souviens du trajet en voiture qu'on avait fait pour aller à Paris. On était passé par la nationale et je me rappelle des supporters nancéiens arrêtés sur le bord de la route. On était arrivés assez tôt à Paris pour passer un peu de temps à flâner dans la capitale, vêtus de rouge et de blanc. On croisait beaucoup de gens parés à aller au Stade de France le soir (en rouge et blanc mais aussi en rouge et noir). La fin d'après-midi sonne pour nous le moment de nous diriger vers le Stade de France. J'allais prendre le métro pour la première fois de ma vie. J'étais mort de trouille à l'idée de prendre un train sous la terre. Mon père avait beau s'évertuer à me dire que tout aller bien se passer, que c'était calme et que ça irait vite, je ne pouvais m'empêcher d'avoir envie de vomir sur le quai du métro. Et c'est là que je l'ai vu arriver mon premier métro, plein à ras bord de supporters niçois. Je me souviens avoir regardé mon père et lui avoir dit "On ne va pas monter là-dedans si ?". Ca ne pouvait franchement pas être pire comme première expérience dans le métro. Moi, un gamin de 8 ans, avec le maillot de Bracigliano, au milieu de tous ces ultras niçois. Nous étions 5 nancéiens en rouge et blanc, dans un métro rouge et noir. Les types buvaient des breuvages assez douteux dans leurs bouteilles en plastiques. Ils chantaient, et s'amusaient à faire balancer le métro de droite à gauche. Mais finalement, à aucun moment je ne me suis réellement en danger. Ces gars ne nous feraient rien, car il y avait du respect entre adversaires. Nous voici donc arrivés au stade, et la suite on la connait. Le but de Monsef Zerka, l'égalisation de Vahirua, le carton rouge de Puygrenier, puis le but vainqueur de Kim. Le retour du stade, je l'ai passé dans les bras de mon père à dormir !


Niko : @teuschncy

Cette histoire débute le 8 février 2006, au moment où Manu Da Costa se sert des joueurs du Mans comme de vulgaires plots d'entrainement et fait chavirer tout un stade, toute une ville. 2-0. A partir de cet instant, chacun de nous, présents, à Marcel Picot, savions que cette action solitaire allait nous envoyer au Stade de France. Quelque chose d'extraordinaire venait de se passer car, par chez nous, ce genre d'événement n'arrive qu'une fois tous les quarante ans. Vous voyez cette attente dès qu'on s'approchait de début décembre, on sortait le sapin et on comptait les jours jusque Noël lorsque l'on était gamin ? Cette sensation d'excitation liée au temps que l'on ne peut contrôler. C'est exactement ça. On a envie que cela arrive vite alors que c'est tout le contraire qui se passe. On se retrouve le vendredi 21 Avril, à 6h30 du matin. Je dis au revoir à mon père et à mon petit frère : « On se donne rendez-vous à Saint-Denis ». Eux partaient le samedi en milieu de journée avec les trains spécialement affrétés. Moi ? Je suis membre AFC, on part en bus au milieu de la nuit. Rendez-vous à Picot vers 3h du matin direction Paris. Je ne me souviens pas de cette journée. Mes premiers souvenirs me reviennent durant la nuit avec les copains mais je sais que ce fut long, très long. Le cortège se met en branle. Avec nos 4 bus, cela donne une drôle d'impression d'ouvrir la marche pour le gros des troupes. On se sent fier un peu, privilégiés d'arriver avant tout le monde. On part à 200 et derrière il y a 30 000 personnes qui vont nous suivre, des étoiles plein les yeux et des souvenirs plein la tête. Un nancéien sur dix sera présent avec nous ce soir. Le voyage se passe normalement, au milieu des chants, l'excitation est toujours présente et le temps ne fait que s'allonger. Chaque kilomètre avalé fait monter un peu plus la pression. Nous, on n'est pas fatigués. On arrive sur place aux environs de 8h ou 9h. On doit mettre en place le tifo, énormément de travail et ça nous occupera. Tu parles...ça ne passe pas alors j'en profite pour observer ce stade que j'ai toujours vu à la télé et que je ne reverrai plus jamais. On se dirige sur le parvis et premier souvenir. Le comité d'accueil est composé d'une grande dame blonde, pas aimable, et son équipe de CRS. La fouille est longue, ils nous font déplier les bâches, vider les sacs. Arrive mon tour, le flic vide mon sac de cours, et me dit c'est bon avant de passer à quelqu'un d'autre. Je commence à remettre mes affaires dans mon sac et là, je deviens blanc. J'avais complétement oublié mais, le vendredi, j'avais cours de dessin archi, à l'encre de Chine et pour retirer de l'encre, il faut gratter à la lame de rasoir. J'ai fait rentrer six ou sept lames de rasoirs emballées individuellement, impossible qu'il ne les aient pas vues alors qu'au même moment on m'a fait jeter un compas. La mise en place se fait, lentement. Toutes les trente secondes je regarde l'enceinte et je me dis, ça y'est, on y est. Je suis serein, inconsciemment, je me dis qu'on n'a pas fait tout ça pour ne pas ramener cette coupe. On installe le tifo, on ressort du stade, de l'autre côté de ce qui semble être le périph', on s'ennuie, on veut y être. Environ trois heures avant le début des hostilités en rentre de nouveau. On a eu l'autorisation et les -19 ans jouent un match contre leurs homologues niçois. Tranquille, on va se poser et se calmer un peu. On est pas mal à être debout depuis le vendredi 6h. Il devait être 16h, les niçois se mettent en place de l'autre côté des travées et commencent à chanter. Pour un match amical des jeunes. Je suis surpris mais on ne va pas les laisser faire et on répond. On chante sans s'arrêter jusqu'aux environs de 18h30-19h quand on se rend compte que les tribunes commencent à se remplir. L'excitation monte encore d'un cran, ça se rapproche. On ne peut plus faire marche arrière. On ne tient plus, on en profite pour se faire des souvenirs, tenter de s'imprégner de cette ambiance et de la douceur de ce mois d'Avril. J'en profite pour aller voir mon père et mon frère mais je ne reste que quelques minutes auprès d'eux. Je veux rester le plus longtemps possible avec les membres de mon groupe. Les joueurs s'échauffent. Le brouhaha monte des tribunes et les kops se taisent. J'entends mon cœur battre dans mes tempes, la respiration s'accélère et le protocole commence. Ça y est, le coup d'envoi va être donné, juste après des insultes et huées en direction de la tribune officielle et des membres de Ligue. On ne le sait pas encore mais dans deux heures on aura notre ticket pour le tour préliminaire de l'Europa League et un trophée de plus, bien plus prestigieux que nos titres de Ligue 2. But de de raccroc de Zerka, la moitié du stade explose. L'attente revient aux environs de l'heure de jeu lorsque Puygrenier se fait exclure. Il y a 1 partout et cette demi-heure va être l'une des plus longues de ma vie de supporter. Il va encore falloir attendre mais l'excitation a laissé place à de l'anxiété car, jusque-là, l'arbitre a également refusé deux buts à Nice. Quelques minutes plus tard, Kim nous délivre et fait renaitre cet espoir. Les secondes passent et on se regarde, un peu inquiets, un peu excités par ce qu'il est en train de se passer. Il faut se laisser porter par ce temps qui passe et on continue d'animer la tribune. On est là pour ça. Les arrêts de jeu. Enfin ! Je sens les ongles d'un membre du groupe se planter dans mon bras. On ne peut rien faire hormis espérer jusqu'aux coups de sifflet de Bertrand Layec. Un coup de sifflet, je n'entendrai pas les autres, les tribunes explosent, pour la troisième fois de la soirée, des confettis dorés tombent du toit et Pablo Correa tape son plus grand sprint vers nous, peuple de Nancy. Ce soir d'avril, lui et tous les membres du club sont rentrés dans l'histoire, dans notre histoire. Ça valait le coup de ne pas dormir pendant presque 72h, de s'exploser les cordes vocales. L'attente en valait la peine. Quinze ans après, ces moments restent dans mon esprit et je me dis que ces moments ne sont pas donnés à tout le monde, encore moins aujourd'hui avec l'hégémonie des grosses fortunes. On était heureux comme ces gosses que nous étions au mois de décembre.


Clément : @clemg9

Voilà donc 14 ans qu’une joyeuse parenthèse s’invite inlassablement dans ma tête une fois venue la date du 22 avril. Peu importe l’humeur - enjouée ou mélancolique -, le souvenir est doux et euphorisant. Il me transporte vers cette belle et heureuse journée d’avril 2006. Une journée interminable, aussi, passée à compter les secondes dans ce bus parti très tôt, puis à errer dans cette capitale que je découvre alors, à 8 ans. Place de la Concorde, Arc de Triomphe, Tour Eiffel… Tous ces monuments qui défilent devant mes yeux me paraissent bien dérisoires. Le corps est à Paris, l’esprit à Saint-Denis. L’après-midi semble s’étirer sur plusieurs jours, et seules les rencontres avec quelques groupes niçois m’arrachent quelques sourires. On leur propose bien des paquets de mouchoirs en vue de leur prochaine déconvenue, mais ils refusent poliment. Nous aussi, d’ailleurs, mais on ne le regrettera pas. Au Stade de France, le degré d’impatience grimpe encore de plusieurs étages. On attend, fébrilement, le coup d’envoi, teinture rouge sur le crâne et drapeau vissé dans la paume de la main. Puis on exulte sur l’ouverture du score de Zerka, on grimace après l’égalisation de Vahirua et on saute partout après le coup de casque de Kim. Et on se remet à compter les secondes, encore et encore. A multiplier les coups d’œil sur le tableau d’affichage, à se dire que cette putai* d’horloge n’avance pas. Et, enfin, on savoure. On savoure la victoire, l’ambiance incandescente et l’histoire de notre club qui s’écrit sous nos yeux. On voudrait cette fois mettre l’horloge sur pause. Rester là et profiter pendant des heures. C’était il y a 15 ans, et on n’oubliera pas.


Aurélie : @liverpoolette  

Cette finale de la Coupe de la Ligue 2006 reste à ce jour le plus grand match auquel j’ai pu assister. Voir 40000 supporters débarquer dans la capitale, alors qu’à peine dix ans plus tôt, j’assistais à de tristes Nancy-Gueugnon ou Nancy-Wasquehal avec quelques milliers de spectateurs, quelle émotion ! Le souvenir de cette journée est encore bien présent, avec un long voyage en train pour rallier Paris (il n’y avait pas de TGV à l’époque…) avec deux copains de fac, puis l’arrivée au stade et les premiers chants qui commencent à descendre des travées. Quand je repense au match en lui-même, je retiens évidemment tous ces drapeaux agités à l’entrée des joueurs, cette tête de Kim face à un certain Hugo Lloris, et surtout ce stress des 30 dernières minutes. Je n’ai jamais autant regardé un chrono de stade de toute ma vie. Et bien sûr, le coup de sifflet final, le sprint de Pablo Correa... Et là, impossible de retenir mes larmes. Quel bonheur ! Le retour à Nancy s’est fait dans la joie, même si c’était du grand n’importe quoi dans le train, avec des supporters qui dormaient par terre. Après une courte nuit, je me suis rendue à Gentilly pour la rencontre de Fed Cup France-Italie (ayant acheté mes billets avant de savoir que l’ASNL serait en finale, j’avais manqué les matchs du samedi), mais je suis partie avant la fin pour aller place Stanislas communier avec les joueurs et les supporters, quel grand moment !

 

Alexandre : @Alex_Plums

D’abord, un 22 avril quand on s’appelle Alexandre, c’est un jour particulier. Et le jour de ma fête, cette année-là, j’ai eu un sacré cadeau. Initialement c’était de me rendre à cette finale grâce à mon club de football de l’époque, sans savoir que finalement ça serait de vivre cette soirée historique et mémorable. Après de longues heures de bus depuis Nancy, l’arrivée au Stade de France est un soulagement. Et surtout un choc. Qu’il est grand, qu’il est beau habillé de rouge et de blanc. Même si, c’est surtout le virage d’en face que je vois le mieux. Du match, je n’ai plus trop de souvenirs précis... La fin de rencontre est bien plus claire malgré les jambes lourdes d’avoir trop sauté : l’objectif premier est de sauver une bandelette en or qui tombe du toit de la tribune. Mon trophée à moi. Et je pense à cet instant, avant un long retour en bus que ce week-end est fini... Sauf que le lendemain, par une chance inouïe, la mère d’une camarade de classe, me repère depuis le balcon de l’hôtel de ville. Comment ? Impossible à savoir vu le monde présent. Elle descend me chercher pour monter dans les salons avec les joueurs. Comme si la fête devait durer encore un peu. J’ai 10 ans. Je ne réalise qu’à moitié ce qui m’arrive. Les idoles de mes week-end à Picot, les héros de la veille sont devant moi. La foule rassemblée en contrebas donne le vertige et moi je ne touche plus terre. Les années aideront à réaliser ce privilège. Le maillot de la finale dédicacé par les joueurs, me le rappelle également tous les jours, encore bien accroché au mur de ma chambre.


Romaric : @_Asclepios

 Je me souviens du 22 avril 2006. J'avais 10 ans, j'étais comme un gamin qui allait à Disneyland pour la première fois de ma vie, je me languissais que cette date arrive. Le jour J, je suis parti en bus depuis Nancy avec d'autres supporters. Dedans, tout le monde y allait de son propre pronostic, tous en faveur de Nancy. L'ambiance était festive, tout le monde y croyait. Moi j'attendais. J'attendais l'arrivée au stade. Et comme un gosse qui voit le château à Disney, j'ai vu le stade de France, j'étais si fou ! Une fois sur place, j'attendais que le match commence. C'était la troisième fois que je voyais Nancy jouer, jusqu'ici uniquement à Marcel Picot. J'étais confiant, jusqu'ici je n'avais vu que des victoires, ils ne pouvaient pas perdre ce match. La suite m'a donné raison. J'ai tremblé comme un fou, j'ai vu la victoire de mon équipe favorite. Je suis rentré dans la nuit, fatigué mais heureux, je me suis dit qu'après ça je pouvais mourir tranquille. En rentrant chez moi j'ai accroché le billet du match dans ma chambre. Mon billet. Depuis il n'a jamais quitté ce mur, je l'ai laissé là, fièrement, comme un enfant pose un trophée.


Timothée : @tdcs26

 Le 22 avril 2006, c’est incontestablement mon tout premier souvenir de foot. J’avais 9 ans, et je n’y connaissais absolument rien. J’aimais regarder quelques matchs de temps en temps, et je ne suis pas du tout issu d’une famille de supporter ni de fans inconditionnels de foot. A part peut-être ma mère, qui me parlait de ce match qu’elle avait vu au Parc de Princes en 78 contre Nice, elle aussi y était sans vraiment trop savoir pourquoi, mais elle en garde un souvenir impérissable. J’avais donc 9 ans et je me retrouve au Stade de France, je ne sais plus trop comment, un collègue de mon père a réussi à m’avoir des places je crois, ma mère décide de m’accompagner pour revivre un moment comme celui de 78, et comprend que même pour un gosse qui ne suit pas plus le foot que ça, ça peut être un moment inoubliable. Ça n’a pas loupé, c’est là que tout a commencé, je me suis ramené au stade avec mon drapeau, et j’étais tellement naïf, qu’on avait pris un immense bâton en bois pour agiter mon drapeau plus haut que tous les autres. Quelle déception que d’avoir vu les stadiers me dire que jamais je ne rentrerai avec (c’était un de mes premiers matchs, et faut bien dire qu’on est naïf à 9 balais). Je me souviens de l’immensité du stade, du bruit, de la joie et de la fierté de voir pour une fois mon club au téléfoot du lendemain. C’était beau putain. Aujourd’hui ça fait 15 ans, et depuis ce jour je n’ai jamais cessé d’aimer mon club, même après avoir quitté Nancy a 14 ans, même après les descentes et les moments difficiles. Je suis persuadé qu’un jour, on revivra ça. En attendant, allez Nancy !


Pierre : @thedu54

Je me souviens d’y être allé avec des potes en train. Les wagons étaient blindés de supporters et on avait acheté des bières chardons rouges. C'est la seule fois où je suis allé au sdf pour du sport. Super ambiance avec les autres supporters, super résultat, super souvenir. Je n’ai pas trop de souvenir du match en lui-même mais surtout de l'atmosphère. Ça chantait pas mal de Nancy jusqu'à saint Denis. Dans le rer aussi. L'attente a été longue mais pas désagréable. Je me souviens ne pas avoir été impressionné par le stade vu de l'extérieur. Puis quand je suis arrivé en tribune alors là c'était complètement autre chose. On y est allé avec des bières, mais sans pression. Nancy a gagné la coupe comme dans un rêve pour moi. Surtout qu'on était loin du terrain et on a surtout vibré ensemble. A Picot c'est bien plus simple de suivre le match.  


Jérémy :

15 ans, oui déjà 15 ans que je me suis rendu au stade de France pour cette final entre Nice et Nancy. Nous y sommes allés en train prévu exclusivement pour cette finale, ce voyage aura été pour moi le début d'une superbe journée qui nous attendait. Que de bons supporters dans le train, ça chantait, ça rigolait comme pas possible. Que de bons souvenirs, surtout avec cette victoire à la clé. Je me souviendrai toujours du but qui nous mène à la coupe, j'étais avec mon père et un ami, au moment du but on a explosé de joie, on en a pleuré de bonheur tellement c'était magique à voir, à entendre, rien que de raconter mon témoignage j'en ai des frisons 15 ans après pour vous dire à quel point c'était magique et magnifique. Alors je vous laisse imaginer le trajet du retour, une ambiance que je n'oublierai jamais ! Merci à l'ASNL pour ce moment féerique que j'ai vécu. Merci. Vive les rouges et blancs, vive Nancy !!!


Jean Marie :  

Présent lors de la première finale en 78, au coup de sifflet final la joie était immense. Mais la victoire de 2006 dans l'immense stade de France dans un virage rouge et blanc noyé sous les drapeaux déployés à tous vents et sous la pluie des confettis dorés restera un moment magique gravé à jamais dans ma mémoire de supporter.


Olivier :

L’anecdote de cette finale en fin de compte s’est passée avant le match. On est partis de Nancy avec un bus de ville où il n’y avait pas assez de places assises et la plupart d’entre nous voyageaient debout. Ce qui était assez rigolo c’est que le chauffeur ne connaissait pas la route et ce sont les supporters qui l’ont guidé tout au long de la route. Il y avait une super ambiance !

 

David :

Après avoir suivi le beau parcours de mon équipe à la télé, quoi de mieux que d'assister en vrai au match d'une vie ? D'autant plus que je suis trop jeune pour avoir connu la victoire de la bande de Platini en 1978. Nancy en finale, ce n'est quand même pas tous les ans ! Je m'apprêtais évidemment à aller faire la queue à Picot, quand un pote parisien m'appelle pour me dire qu'il avait réussi à récupérer 2 invitations. Et en tribune présidentielle en plus. Plus belle la vie. Du coup, j'en avais profité pour passer le week-end complet sur Paris. Étant venu le vendredi, je n'avais pas eu l'occasion de croiser des supporters aux maillots Odalys Vacances. Jour J : je suis dans le métro avec mon pote (pas fan de foot). Et d'un seul coup, je vois une centaine de supporters niçois monter. Étant le seul nancéien, je cache mon maillot et mon écharpe sous mon blouson, espérant ne pas me faire repérer. Et là, j'entends un niçois hurler "Y A UN NANCÉIEN DANS LE METRO!!!". Sur le coup, je ne faisais vraiment pas le malin ! Heureusement, les niçois avaient été franchement sympas, on avait fait le chemin ensemble, jusqu'au Stade de France. De bonnes discussions, une vraie fraternité et beaucoup de fair-play. Je ne sais pas de quand date l'amitié entre les fans de nos 2 équipes, mais si je l'avais su à ce moment-là, je n'aurais pas flippé. En tribune, j'ai pu apprécier le magnifique spectacle du kop nancéien avec le fameux drapeau. En face, il y avait du lourd : Hugo Lloris, Florent Balmont, Cyril Rool, Baky Koné, le pagayeur Marama Vahirua et Gregorini sur le banc. Mais sur une finale, tout peut arriver ! Mes images les plus marquantes : l'ouverture du score de Zerka, l'égalisation de Vahirua, l'expulsion de Puygrenier qui m'avait vraiment fait craindre le pire. Et cette délivrance de Kim, lui qui avait si peu marqué pour sa première saison, a bien choisi son moment. L'attente du coup de sifflet final m'a paru une éternité. Pendant le temps additionnel, je n'arrêtais pas de hurler à l'arbitre "MAIS SIFFLE, BORDEL!!!". Les gosses autour de moi se foutaient de ma gueule. Le coup de sifflet final fut une véritable délivrance, le sprint de Pablo inoubliable. Voir Olivier Sorin soulever le trophée était un moment magique ! Même si mon seul regret reste finalement de ne pas pu assister à la présentation de la Coupe Place Stan, cela ne gâche en rien mon plus beau souvenir de supporter ! Et puis, deux choses : entendre résonner la fameuse musique d'entrée des joueurs à Picot (John Miles - Music) au SDF après le match, et surtout le souvenir de notre regretté speaker André Portzert s'adresser aux supporters nancéiens : "on a la finale, on a la finale, on a, on a, on a la finale". Rien que d'y penser, ça donne des frissons.  
 
 

Nicolas :

J'avais 10 ans alors les souvenirs restent assez flou. Mais je me souviens avoir fait le déplacement en bus, et y être aller avec mon père et mon grand-père! J'étais dans un angle du stade de France, côté Nancy bien sûr. Chaque but est gravé dans ma mémoire. Que ce soit le but de Zerka ou encore la tête de Kim. Une ambiance de fou. Une équipe incroyable et des souvenirs qui resteront à jamais gravé!  


Aurélien :

Mon 22 avril 2006 à moi Je ne m’étais jamais réveillé aussi tôt un samedi matin. Un enfant de 9 ans, bouffé pas l’excitation d’une journée pas comme les autres, au pied du lit dès 6h du matin. Je me revois préparer maillot, écharpe, casquette et drapeau le plus silencieusement possible pour ne réveiller personne. C’est long. Mais que je me rassure, ce sont les derniers instants où je dois rester calme...11h00. Enfin l’heure du grand départ. 3 heures et quelques de route dans un bus plein à craquer, les supporters, les chants à n’en plus finir, la furie derrière les vitres lorsque d’autres supporters nous doublent en voiture, les mains de mon père sur mes oreilles quand le bus aperçoit un écusson niçois et enfin la découverte du Stade de France.. On est juste à côté des supporters niçois, on entend qu’eux. Le bruit de ce stade magique m’aura finalement plus marqué que le match en lui-même. Je suis distrait, tous mes sens sont en éveil, je regarde tout sauf le match et d’un coup du bruit. Beaucoup de bruit. Nice vient d’égaliser. Je ne bouge plus, bouche bée devant la foule niçoise. Je n’ai même pas vu le but. J’interroge mon père, je me demande pourquoi nous on est tristes, je trouve ça injuste. Je comprends alors à ce moment-là que pour vivre à notre tour cette joie indescriptible, il fallait marquer. Le match commence à ce moment-là pour moi. Le cerveau déconnecté jusqu’à ce moment-là. LE moment... Coup-franc, silence, Gavanon, prière, tête de Kim, Extase.


Eneric : @EnericAndre

Pour la coupe de la ligue, on est allés avec mes parents, mon grand père et mes oncles voir le match à Paris. Du haut de mes 6 ans, c'était un de mes premiers matchs que j'ai vu au stade, du moins le 1er dont je me souviens. La famille est fan de Nancy, étant des lorrains originaires de Jarny. Personnellement, je ne suis pas forcément fan du club, ayant une préférence pour l'OL, mais ça reste un club que j'apprécie énormément. Je me souviens du speaker, des spectateurs qui scandent le nom des joueurs, surtout celui de Kim, l'attaquant vedette si je me souviens bien. Lors du match, je ne me souviens de pas grand chose, sauf peut-être les filaments dorés lorsque l'ASNL est devenu vainqueur à l'issu du match. C'était festif, une ambiance bon enfant. De plus, c'était la dernière fois que mon grand-père était avec nous au stade, et c'était inédit que toute la famille s'y rende, regroupant trois générations.


Merci à tous pour votre participation, et surtout, merci pour vos souvenirs ! Vous êtes la preuve vivante que jamais aucun nancéien n'oubliera le 22 avril 2006 et ce qui en a découlé.

© Juliette Schang  


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