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USAMSM vs ASNL (0-3) | Ça valait le coup d’attendre !

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  Le film du match


L’avant match
Le maintien en poche, les Nancéiens ne jouent plus grand chose, si ce n’est une réaction après la rouste subie à domicile contre Le Mans, la semaine dernière (3-6). En déplacement à Avranches, pire défense de ce championnat (53 buts encaissés), les hommes de Pablo Correa veulent rebondir et se rassurer.


Première mi-temps

Le moins que l’on puisse dire c’est que le stade René Fenouillère d’Avranches ne nous avait pas trop manqué. Sa piste d’athlétisme, le parking derrière le but, sa caméra et ses supporters braves mais irritants faisaient plus penser à une rencontre de Coupe de France qu’à un match de championnat. Il faut faire avec, à l’instar de Pablo Correa a dû composer avec les absences. Le coach uruguayen aligne une défense remaniée à 4 avec une charnière Mendy/Pellegrini, Shaquil Delos glisse à gauche, pour laisser sa place à Philipp Okardi qui supplée Tayot, suspendu. La première occasion est nancéienne, suite à un coup de billard dans la surface avranchinaise, le ballon rebondit sur le mollet de Nangis qui ne peut pas reprendre (2’). Ensuite, Nancy manque de précision dans le dernier geste malgré une domination outrageuse, à l’image de Derek Mazou-Sacko qui croise trop sa frappe (4’). Les Avranchinais tenteront de réagir, mais n'inquiètent que très peu Martin Sourzac, qui a passé une soirée tranquille. L’homme de cette première mi-temps est incontestablement Lamine Cissé, le plus actif sur le terrain. Pour le meilleur et pour le pire, il a autant réussi que raté et perdu des ballons, retombant parfois dans ses travers d’individualisme et de tentatives de gestes trop compliqués. La seule frappe cadrée de la première mi-temps est à mettre à son actif, bien sortie par Quilichini (34’). Peu avant la mi-temps, Leverton Pierre percute violemment Pellegrini et se voit expulser par M. Rosier à cause d’un deuxième carton jaune. (42’) Comme à l’aller, Nancy va jouer plus d’une mi-temps à 11 contre 10 contre les Normands. Et comme à Picot, les Nancéiens vont buter sur un bloc avranchinais bien en place.


Seconde mi-temps

Au retour des vestiaires, les Nancéiens font la connaissance d’un redoutable joueur avranchinais à l’impact défensif énorme. Une énorme flaque d’eau sur le côté gauche du terrain vient stopper les chevauchées fantastiques de Delos. Habitués à la pluie, les Normands utilisent leur bonus pour combler leur infériorité numérique. Blague à part, l’ASNL domine, mais bute sur un excellent portier qui repousse notamment une reprise sur corner de Pellegrini (50’). Le salut viendra, non pas de Cissé, qui a pratiquement raté tout ce qu’il a entrepris en seconde période, mais des entrants, comme souvent. A un quart d’heure de la fin, Walid Bouabdeli, Louis Carnot et Gaëtan Bussmann viennent rejoindre Jonathan Rivas entré dix minutes plus tôt. Le sorcier Correa frappe encore. Sur l’action suivante, Bouabdeli se montre dangereux, sans réussite. Sur une frappe somptueuse à 30 mètres dont lui seul a le secret, Jonathan Rivas ouvre le score et délivre la vingtaine de supporters nancéiens ayant fait le long déplacement à l’autre bout de la France (82’). Cinq minutes plus tard, un miracle se produit ! Après une belle percussion d’Okardi, Touré est servi. Il se retourne et sert Louis Carnot qui conclut d’un magnifique plat du pied. (87’) Proche de ses terres bretonnes, l’ancien Guingampais ouvre enfin son compteur avec Nancy. Un contre-son-camp du malheureux Lemeray sur une frappe de Touré viendra parachever le score. (90’) Après avoir encaissé 16 buts en 5 matchs, Martin Sourzac et les siens ont fermé boutique, ça fait du bien. Même si le match a pu paraître long par moments, ce dénouement nous laisse affirmer que ça valait bien le coup d’attendre ! Avec ce succès et le nul du Mans, Nancy reprend la 4e place du championnat.


Le coup de  de FansOfNancy


Il va à Pablo Correa, ayant vu que son équipe ne tournait pas, il a effectué les bons changements au bon moment. Les entrants ont apporté de l’envie et permis de forcer le verrou avranchinais. Parmi les quatre entrants, deux buteurs, vous avez dit coaching gagnant ?


:) Ce qu'on aimerait voir au prochain match :


Une équipe plus juste : On va pas se le cacher, avant le dernier quart d’heure, on se demandait ce que l’on faisait sur le canapé un vendredi soir ensoleillé. Malgré une belle domination, les Nancéiens ont pu agacer par leur manque de justesse dans le dernier geste, mais comme la victoire est au bout, difficile de le leur reprocher.

Jonathan Rivas titulaire : Véritable supersub, c’est à chaque fois un crève coeur de voir l’attaquant nancéien sur le banc en début de rencontre. Il faut trouver une solution pour l’aligner d’entrée et lui permettre de jouer davantage en cette fin de saison !

Du plaisir : les espoirs de montée envolés, Nancy jouera sa dernière contre Châteauroux le cœur léger devant son public qui lui a tant apporté.


Le chiffre

18

Les Nancéiens ont inscrit au moins un but lors de leurs 18 dernières rencontres, un record dans l’histoire du club ! (@ASNLdatabase)


Le tweet du match

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